B 168/14-35.3 Interrogatoires de Marguerite, menés par le maître d'hôtel Schenck et le prévôt Jean Germain Bajol, 1595.06.27-1595.07.11 (Document)

Archive plan context


Informations conc. l'identification

Ref. code:B 168/14-35.3
Ref. code AP:B 168/14-35.3
Title:Interrogatoires de Marguerite, menés par le maître d'hôtel Schenck et le prévôt Jean Germain Bajol
Creation date(s):6/27/1595 - 7/11/1595
Level:Document

Indications sur l'étendue

Etendue:20 p. (pages blanches: p. 10-19)
Description support:Main : Jean Germain Bajol

Zone du contenu et de la structure

Content:Dates des interrogatoires:
- 27 juin: p. 1-5. Au poêle de la Porterie.
- ?: p. 5-7. Idem.
- 10 juillet: p. 7. Idem.
- 11 juillet: p. 8-9. Idem. Elle persiste à nier. Sentence de torture (p. 8). Elle résiste et est renvoyée en prison jusqu'au lendemain [mais les procès-verbaux des interrogatoires suivants sont perdus].

A noter:
- Elle est âgée d'environ 50 ans (p. 1).
- A l'origine de sa mauvaise réputation, il y a selon elle le fait que son chien avait rapporté deux ans auparavant une patte de cheval qu'elle a enterrée devant la maison de Thonat Bairet, qui la déterra et la jeta chez elle (p. 1).
- Elle reconnaît l'accusation de paillardise (p. 2-5: récit du viol commis sur elle par le voëble), après l'avoir niée (ce qui aggrave les soupçons).
- Elle est supecte pour diverses raisons: accusations des témoins, guérisons données par la consommation de choux de son jardin ou de son pain, menaces proférées par elle, actes suspects, le fait qu'elle ne puisse verser de larmes quelqu'effort qu'elle fasse, et "plusieurs aultres indices", dont ses adultères réitérés "qu'estoit le vray chemin pour s'esloingner de Dieu" (p. 5).
- Elle nie les autres griefs que la paillardise, y compris lors de la confrontation avec les témoins accusateurs, qu'elle insulte avec d'"estranges paroles" (p. 6-7).
- Elle rejette pareillement l'accusation de deux témoins qui prétendent l'avoir vue à Courgenay avec une femme, laquelle a subitement disparu comme par magie (voir le doc. no 1). Il est décidé de lui appliquer la torture (p. 8).
- Elle est conduite au lieu de la torture où le bourreau découvre une marque rouge de la taille d'un denier sur son épaule droite dans laquelle il plante une aiguille sans qu'elle ne sente la douleur; interrogée, elle affirme qu'il s'agit de "la marque de Dieu" (p. 9).
- Elle subit la torture en parlant normalement et "sans se donner peine des torments". Le bourreau lui présente de l'eau (contenant de l'eau bénite), qu'elle refuse de boire; comme il lui en introduit de force dans la bouche, elle la crache "et par son ventre se demenoit grand bruict, en brouillant rudement" (9).
Disponible en ligne:https://app.transkribus.org/sites/aaeb/doc/1523070

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Langue:Français
 

URL for this unit of description

URL:https://archives-aaeb.jura.ch/detail.aspx?ID=516027
 

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