B 168/19-30.15 Information levée à St-Ursanne par le maire Henry Choullat contre Catherine (détenue à Porrentruy), sur ordre du procureur général du 21 sept. (dépositions de témoins), 1659.09.24 (Document)

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Informations conc. l'identification

Ref. code:B 168/19-30.15
Ref. code AP:B 168/19-30.15
Title:Information levée à St-Ursanne par le maire Henry Choullat contre Catherine (détenue à Porrentruy), sur ordre du procureur général du 21 sept. (dépositions de témoins)
Creation date(s):9/24/1659
Level:Document

Indications sur l'étendue

Etendue:8 p.
Description support:Main : Choullot Henri, maire de Saint-Ursanne

Zone du contenu et de la structure

Content:Les témoignages portent sur la période où Catherine a vécu à Saint-Ursanne.

A noter:
- Catherine a vécu quelques temps à St-Ursanne, lorsque son mari actuel y était soldat de la garnison (p. 1).
- Un homme de Miécourt pense que Catherine, sous forme de loup, a emporté un de ses porcelets (p. 1-2).
- Déposition d'un témoin, Thiébaud Bendit, ami de Catherine qui est la marraine d'un de ses fils et chez qui il est allé parfois manger, qui ne la connaît que pour femme de bien, hormis le fait qu'elle se querellait parfois avec son mari et que parmi les sodats en garnison à St-Ursanne, elle avait la réputation d'être sorcière [ce qui apparamment ne l'empêchait pas, lui, d'être en excellents termes avec elle] (p. 2). Un autre témoin l'a aussi choisie pour "commère" et la tient en estime malgré sa réputation auprès des soldats (p. 7).
- Un autre témoin dit que les femmes des autres soldats la traitaient de sorcière et l'accusaient de tirer le lait de leurs vaches (p. 4).
- Nicolas Jeannerat, de Ravines, âgé de 42 ans et fils du premier mari de Catherine, pense qu'elle a volé l'argent de son père à sa mort et en a fait profiter son actuel mari, qui n'avait avant leur union "pas une bonne chemise" (p. 4).
- Long témoignage d'un homme sur la façon dont il s'est fâché avec Catherine et dont il a pu sauver sa chèvre devenue malade en lui faisant manger des choux du curtil de Catherine (p. 5).
- Un soldat pensait avoir réussi à identifier quatre sorcières, dont Catherine: il plaçait des épingles en croix à certains endroits de l'église, ce qui les empêchait d'en sortir (p. 6).
- Jacques Brisechoux, de Ravines, a durant 4 ans retenu du bétail de Catherine et de son mari actuel et il n'a rien à dire sinon qu'elle était "bien robuste de parole" et que sa réputation de sorcière lui faisait un peu peur et l'incitait à traiter avec eux "au plus doulcement que possible" (p. 6).
- Le sieur Charles d'Anville (Danville), ancien chef de la garnison du château de St-Ursanne, dit que Catherine suscitait le trouble par ses rapines et qu'il a dû menacer son mari Claude de les expulser (p. 6). L'accusation d'être "rapineuse" ou "faucheuse" se retrouve plusieurs fois (p. 7-8).
- Catherine a vécu autrefois un peu plus d'une année à Montfavergier, où elle s'était mariée (p. 7).
- Une femme soupçonnant Catherine de lui avoir tari sa vache parvient à guérir celle-ci en lui faisant manger les cendres d'un "creve col et ung barrate" appartenant à Catherine (p. 7).
Disponible en ligne:https://app.transkribus.org/sites/aaeb/doc/2008821

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Langue:Français
 

URL for this unit of description

URL:https://archives-aaeb.jura.ch/detail.aspx?ID=494833
 

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