Informations conc. l'identification |
Ref. code: | B 168/19-35.16 |
Ref. code AP: | B 168/19-35.16 |
Title: | Interrogatoire, à Saignelégier, de Jeannette par le châtelain de St-Ursanne, le Dr en médecine Maichanguey, le notaire Louis Simon et le procureur général Belleney |
Creation date(s): | 5/21/1670 - 5/23/1670 |
Level: | Document |
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Indications sur l'étendue |
Etendue: | 12 pages (pages blanches: p. 9 à 11) |
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Zone du contenu et de la structure |
Content: | Dates des interrogatoires: - 21 mai: p. 1-3. Premier interrogatoire; Jeannette admet divers adultères et même un inceste (p. 1). Elle réfute les accusations (p. 2-3). - 22 mai: p. 3-4. Elle persiste dans ses réfutations. Torture (elle est "pressée avec les fers des pouces", puis subit la torture simple, à savoir soulevée sans chapelet ni poids durant un quart d'heure), mais cela ne semble pas lui faire d'effet (p. 4). - 23 mai (matin): p. 4-7. Amenée au lieu de la torture (p. 4), elle entame des aveux. - 23 mai (après-midi): p. 7-8. Jeannette renouvelle ses aveux devant les 7 témoins requis (dont un homme du Locle), qui jurent de n'en rien révéler.
A noter: - Détails biographiques (Jeannette a 72 ans, est la fille de Jean Maillard, des Genevez, a eu 2 maris et 9 enfants, dont 6 vivent encore (p. 1). - Alors qu'elle était réfugiée à Courtelary lors des "premières guerres de la Montagne", elle a tué sa fille de 2 ans, qu'elle allaitait encore, afin de pouvoir gagner son pain comme nourrice; mais elle a quitté Courtelary (car on ne la nourrissait pas suffisamment) et s'est rendue à Vigneules où elle servit de nourrice 12 ou 13 semaines (p. 5). Elle explique comment elle a obtenu l'absolution pour ce crime (elle s'est confessée à un Père de Bellelay, qui refusa d'abord de l'absoudre, puis le fit, en lui ordonnant un voyage à Notre-Dame d'Einsiedeln; elle s'est ensuite encore confessée 7 fois pour ce crime lors des Jubilés et autres Grands Pardons de Rome, quand les prêtres pouvaient l'absoudre) (p. 5). Mais elle conteste les faits de sorcellerie (p. 5). Les officiers font alors semblant de repasser à la torture et elle avoue s'être donnée au diable et avoir commis certains méfaits sur du bétail (6-7). Elle prétend que l'an passé ou auparavant, "pendant des grandes indulgences qu'il y avoit en la Montagne", elle a confessé s'être donnée au diable auprès d'un Père capucin, qui lui aurait donné l'absolution contre des pénitences et lui aurait ordonné de porter un scapulaire (bénit par le curé de Saignelégier), ce qui a depuis tenu le diable éloigné (p. 7). |
Disponible en ligne: | https://app.transkribus.org/sites/aaeb/doc/1667517 |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
Langue: | Français |
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URL for this unit of description |
URL: | https://archives-aaeb.jura.ch/detail.aspx?ID=493974 |
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